Passengers

CHORÉGRAPHIE

Rita Cioffi

RÉALISATION, INTERPRÉTATION

Rita Cioffi et Claude Bardouil ,Patou Carrié et Jean Philippe Freu du groupe “rinôçérôse“

SCÉNOGRAPHIE

Annie Tolleter

LUMIÈRES

Grégory Auzuech

SON

Pierre Vandewaeter

CHARGÉ DE PRODUCTION

Sylvie Thouzellier

 Production :

Compagnie Aurelia

 Co-production :

Festival Montpellier Danse 2009, Théâtre de la Cigalière (Sérignan), Théâtre de Clermont-l’Hérault

 Avec l’aide du Ministère de la Culture et de la Communication/Drac Languedoc-Roussillon et du Conseil Régional Languedoc-Roussillon


PASSENGERS TRAILER 30s from Compagnie Aurelia on Vimeo.

 

Essai sur les attitudes Rock, le côté physique, le côté égocentrique, la concentration, la solitude, l'apparence. Accompagnés des Rinôçérôse pour la musique et la présence sur scène, Claude Bardouil et Rita Cioffi tentent des poses Rock à la Iggy Pop, ils se laissent aller à mettre le torse nu en lumière, jeu de muscles, de la cage thoracique, contorsions diverses toujours Rock mais dans un rythme "danse".

Claude Bardouil commence par des étirements, semblant se regarder dans des attitudes volées au Flamenco. Là est mis en place l'esprit Rock, facilement identifiable aussi par la scène avec guitares, enceintes, ainsi que deux scènes surélevées au fond, et derrière quelques rangées de sièges en velours rouge, Rock identifiable également par les vêtements, jeans, bottes, tee-shirts, perruques et par la musique, bien sûr, des Rinôçérose. La transformation en danse s'effectue dans l'électricité des corps, leur passage à un rythme de mythe dans la lenteur, la pose, la densité des mouvements, l'attention, la concentration aux mouvements.

Rita Cioffi et Claude Bardouil se bougent, l'une au milieu à gauche, l'autre plus en retrait à droite, ils semblent là avoir la même taille, en jeans, de dos, torses nus, comme en miroir, ils bougent sur une musique lancinante, qui pourrait ne jamais finir, ou qui finit à chaque instant pour reprendre encore, pour refuser la fin ("The End" des Doors).

Claude Bardouil va entrer dans la musique des Rinôçérôse, à quatre pattes, la tête se tournant brusquement pour regarder dans tous les sens, il devient non pas un rhinocéros mais un insecte, intégré au son. C'est un moment parfait.

Rita, en ange, en papillon, vibrant, mortellement touchée, allongée, les bras écartés, les mains tremblantes ,le corps entier tremblant, finit par se relever sans que l'on y croit et s'éloigne dos au public, comme un fantôme ou comme une Star. Un rêve !

C'est un hommage au Rock, pièce sur la mortalité du Rock, la mortalité de l'adolescence de la chorégraphe. Mais Rita est toujours Rock. A la fin, quelque chose décroche, ça devient du "désordre", on ne sait plus si c'est contrôlé, ça vit et c'est tout. Tout se frotte, tout s'entrelace, les danseurs, les musiciens, la musique…

Le Blog-Octav


ARTICLES DE PRESSE

Beat électornic rentrededans et guitare bélier : Rinôçérôse frotte ses instruments aux danseurs de la compagnie Rita Cioffi. Leur danse grandiloquente magnétise le regard. Ils cuisinent une salade mêlent les icônes  Iggy Pop, Jésus, Elvis, Superman et Freddy Mercury. Narcissique à fond les ballons. Exhibitionniste en veux-tu en voilà. Mégalomane à deux cent pour cent. Cette gestuelle devrait être indigeste. Bizarrement ça n’est pas le cas. Les regards sont magnétisés par Claude Bardouil, qui croque son rôle avec une outrance particulièrement bienvenue. Son attitude corporelle dégage une présence hallucinante. Son corps suinte d’une sensualité fauvesque. Sa gestuelle tutoie une folie autodestructrice sauvage. Bardouil passe cinq minutes sur un seul pied à s’agiter brutalement dans tout les sens en lançant : «  je me suis toujours  demandé ce que John Lennon serait devenu s’il avait sorti son célèbre MTV Unplugged 1992 ». vulgaire dans le détail, peut-être, mais fascinant en vue d’ensemble.

 

Nicolas Six, Danser, Numéro spécial septembre 2009

 

Rita Cioffi elle, fait simple : les mythologies rock – du survivant Iggy Pop aux légendes défuntes, Lennon en tête. Quelques fauteuils en fonds de scène où il fait bon plonger, des pauses étirées comme un solo sur une Fender vintage. Et de vraies rock-stars sur le plateau, Patou Carrié et Jean-philippe Freu de Rinôçérôse. Face à face, guitare en bandoulière ou déversant des cartons de CD dans le feu des stroboscopes, leur présence donne tout son sens à «  Passengers », une bonne décharge de son éclectique.

 

Philippe Noisette, Les Inrockuptibles, Le new culturel du 7 au 12 juillet 2009

 

 

 

 

 

 

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