Libera me, ostinato lancinante


  [création 2017-18]

DANSEUSE, CHORÉGRAPHE                      

Rita Cioffi

COMÉDIENNE, METTEUSE EN SCÉNE         

Stéphanie Marc

 ÉCLAIRAGISTE                                           

Nathalie Lerat

REGARD EXTÉRIEUR                                     

Claude Bardouil

 


Avec le soutien de la Drac Occitanie Pyrénées Méditerranée dans le cadre :


-de l’aide au projet de la Région Occitanie Pyrénées Méditerranée dans le cadre de l’aide au projet

Accueil studio:
 ICI-CCN Montpellier Occitanie

Coproductions:  ICI-CCN Montpellier Occitanie /Direction Christian Rizzo dans le cadre de l’accueil studio.

 


                                                                                                                                    

 

Nous reprenons un travail d’écriture et d’interprétation à deux, (Stéphanie Marc, comédienne et moi-même, Rita Cioffi, chorégraphe et danseuse), avec comme point de départ la prière traditionnelle catholique de la messe de Requiem «libera me».

Nous avons déjà travaillé ensemble autour du recueil de poésie de Michel Houellebecq, «Configurations du dernier rivage» et créé le spectacle : «Je m’efforcerai de te suivre» (création mai 2015 aux Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis). Nous voulons cette fois-ci sortir du cadre-textuel pour construire un objet artistique plus libre.

 Nous allons parier sur la joie, écrire un moment d'éclat, faire la nique à cette peur qui nous tient et nous enferme, se libérer de la culpabilité, de la honte, du temps qui passe, du paraître, de répondre aux attentes, de la colère, de l'argent, des années, des regrets, de la cigarette, du manque, de la jalousie, de la douleur, de l'alcool, de l'emprise, de la tristesse, de l'inhibition, des illusions, de la séduction, des mammographies, de la maladie, du moi-même (..…) ; qui nous dévorent.

 «Voici que je tremble et que j’ai peur devant le jugement qui approche et la colère qui doit venir.

Ce jour là sera jour de colère, jour de calamité et de misère, 

jour mémorable et très amer.

Quand tu viendras éprouver le monde par le feu.»

Libérez-moi, libérons-nous, pouvons-nous nous en libérer, qui peut nous en libérer,

est-ce que l'énoncer c'est s'en libérer ? Si je fais ça, c'est que je m'essaie encore à la vie, la vie chaude, ardente, vivante : apprendre, désirer, savoir, sentir, penser, agir, et aussi s'en moquer. Si je le dis, là, est ce que je m'en libère ? Et si je bave un peu dessus ? Si j'explose, est ce que je m'en libère ? Et si je le danse, est ce que ça ira mieux après ?

 Au jugement dernier, un plateau et deux Etres. Quelques accessoires: un tourne-disque , deux petites Madones, un frigo….. Chacune passe en revue et évalue ses actes, Les actes élus à sa droite, les damnés à sa gauche .

 Nous travaillons à partir de matériaux tels que scènes d'exorcisme et d'extase, les danses de Valeska Gert, les chutes comiques et improbables des photographies de Sandro Giordano, les musiques religieuses (Requiem, Charpentier), les chansons de variétés.

 Le scénario du spectacle serait un défouloir, un dévidoir des oppressions existentielles et quotidiennes, une accélération du temps ordinaire, un sentiment d'infini alors que tout est compté, une volonté d'être dans l'exercice, de toujours faire un pas de côté, de sortir du cadre, de s'engager à provoquer le débordement, chercher le rire, pour voir. 


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