Falling backwards mouving onwards

CHORÉGRAPHIE

Rita Cioffi

INTERPRÈTES

Rita Cioffi, Sabrina Giordano, Marie Leca

MUSIQUE

Luca Spagnoletti

PEINTURE

Karen Thomas

LUMIÈRE

Lenoit Loppart

production :

Aureliia, avec le soutien de :

la DRAC languedoc roussillon -aide à la création le Conseil Régional languedoc roussillon la Ville de montpellier le Conseil Général de l'hérault Centre Chorégraphique National LR résidence accueil-studio par le Cratère d'Alès


Présentation du travail dans le cadre des Maquettes organisées par
la Biennale du Val de Marne : le 11/01/01 à l'espace culturel André Malraux, 94270 Le Kremlin-Bicêtre


• A la Galerie Saint Ravy à Montpellier du 3 au 10mars 2001


• Au Festival de la Nouvelle Danse à Uzès (30) les 22 et 23 juin 2001

1er volet pour une danseuse et un musicien 2000
2ème volet pour 3 danseuses et un musicien 2001

falling backwards moving onwards est un projet issu du désir de trois artistes de réunir musique , danse et peinture dans un espace partagé directement avec les spectateurs . Point de départ de la pièce : tisser un lien entre les corps en mouvement , les images picturales et l’intervention du musicien dans le but d’explorer différentes possibilités de perception de l’espace. Comment déterminer l’espace visuel sans la limite du plateau , comment s’approprier une surface plus ou moins délimitée , là où le spectateur est libre de choisir sa place et son point de vue , comment partager l’espace imaginaire là où chacun est porteur de sa propre sensibilité extérieure ?

 

Article de presse

rita cioffi inspire un atelier du regard :
Tout bouge, ces temps-ci, au Centre chorégraphique des Ursulines. Par exemple, on y ouvre aux spectateurs un atelier du regard pour traiter de ces questions : que regarde-t-on ? comment regarde-t-on ? qu'est-ce qui nous regarde dans la danse ? Première pièce inscrite pour cet exercice : falling backwards moving onwards, récente création de Rita Cioffi. On pouvait difficilement mieux tomber : ouvertement simple, cette proposition chorégraphique renouvelle ces questions. Pour commencer, elle renouvelle les lieux, en s'installant dans la galerie d'art municipale Saint-Ravy. Là, trois danseuses rencontrent les tableaux de Karen Thomas, qui stylisent et fragmentent la représentation de ces corps féminins. Rita Cioffi s'y assoie au centre d'un triangle de regards, où elle dénoue progressivement les membres tendus de son corps replié. Puis Sabrina Giordano et Marie Leca jouent, au contraire, d'amples rondeurs de bassins, pour répondre à un diptyque de toiles. Le flûtiste Luca Spagnoletti emplit la salle d'une nuée d'ambiance. Il est vite entendu que le regard sur la danse pourrait donc être une musique des yeux qui s'échapperait du cadre. Et alors, les trois filles s'envolent dans la plus vaste des deux salles. En trio épars, au plus près des spectateurs qui touchent le plateau, elles se projetent - centre jeté, membres envoyés - avec une énergie farouche de coups de faux portés dans la rondeur des lames de fond musicales. Leur franchise tranche le volume des ogives. Les corps ramassés explosent avec vigueur, dans un espace qui s'en trouve ému à neuf. Evolutive, disposée à l'improvisation, cette proposition est simplement ouverte. Librement maîtrisée.
__ G.M.
L'Hérault du jour (6 mars 2001)

 

 





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